Il parait que Banksy serait né à Bristol, en Grande-Bretagne, autour de l’année 1974, mais rien n’est confirmé. Ce qui est sur, par contre, c’est que l’anglais devient incontournable dans le monde du Street Art au milieu des années 1990 avec son style unique qui font de lui une légende.
Cette exposition, nous fait voyager de New-York à Londres en passant par Paris. Dès 2002 à Los Angeles, puis en 2008 à La Nouvelle Orleans ainsi qu’en 2010 à San Francisco et puis en 2013 à New-York, de nombreux murs américains sont donc ornés des œuvres (dont certaines sont très acides) de l’artiste qui n’est guère apprécié par les officiels américains.
Par exemple : Napalm (can’t beat this feeling) dénonce farouchement la société de surconsommation américaine et dénonce la politique étrangère des USA en utilisant deux icones culturelles souriantes américaines alors que la petite fille est une victime de la guerre du Vietnam.
De son passage à Paris, Bansky a laissé 9 œuvres dont une en hommage des victimes de l’attentat du Bataclan de 2015 qui sera volée. Il a aussi apporté son soutien aux migrants de la Jungle de Calais.
Et comme on dit : Home sweet home ! C’est donc en Angleterre que se trouve près de 80 % de ses créations. Essentiellement à Londres et Bristol. Dès ses premières œuvres, les thématiques qu’il affectionne encore aujourd’hui sont déjà présentes : antiestablishment, anticapitalisme, antiguerre,… et toujours servies avec cette touche spécifique mélange de poésie et d’ironie mordante.
Exposition jusqu’au 31/12/2021, ouvert tous les jours de 10h à 19h, au 44 Rue du Faubourg Montmartre
75009 Paris
R42, culture gourmande ! 