One man ou one woman show

Histoire[s], Franck Ferrand

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Hier en indiquant que j’allais voir Franck Ferrand, j’ai soulevé une mini polémique dans mon entourage : le monsieur est controversé. Je le savais mais je ne me doutais pas à quel point. De toute façon, je voulais me faire mon avis par moi-même et rien de mieux que d’en profiter dans le beau théâtre Antoine.

Le chroniqueur de France Inter a une voix superbe et démarrer le spectacle dans le noir où juste sa voix nous guide comme à la radio, est une bonne idée. La lumière s’allume et nous découvrons un grand plateau avec quelques éléments de décor sobres, ils seront largement suffisant.

L’homme est un conteur né, jamais un ‘euh’ ne sort de sa bouche et son débit est fluide, le propos est agréable et Franck Ferrand est pédagogue. Alors bien sûr, il introduit dans chaque histoire des théories peu connues pour donner un nouveau jour à un évènement historique et cela peut être tendancieux mais il le dit lui-même, il ne sait pas où est la vérité. C’est le public qui tire au sort les thèmes dont il va parler et s’amuse à nous lire les thèmes que nous n’aborderons pas : un peu frustrant mais ça donne envie de revenir pour en découvrir d’autres. L’exercice est limité par un chronomètre qui limite ses développements à 20 minutes par thème avec quelques dépassements pour nous donner des clés de réflexions. Mais quel mal y a-t-il à vouloir rejouer l’histoire sous un autre angle pour voir s’il y a une faille.

Au programme : Marco Polo est-il allé jusqu’en Chine ? Y a-t-il eu un complot pour assassiner Henri IV ? Est ce Corneille qui a écrit 16 pièces de Molière ?

 

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