Dix jeunes femmes abordent leur quotidien dans une mise en scène très sobre qui laisse le texte prendre toute la place qu’il mérite.
Ces dix jeunes femmes, originaires du Magreb, d’Afrique ou des Antilles, ont été castées par Ahmed Madani pour raconter leur vie : une part est réelle, l’autre est fiction mais le mélange est bien homogène et réaliste. Ce qu’elles souhaitent toutes : c’est avoir la liberté d’être elles même. Bien sur, il va y avoir du racisme, du féminisme et des problèmes d’intégration…
Certains récits sont des histoires déjà entendues, d’autres plutot inattendus mais le dernier m’a émue car je ne m’y attendais pas. Par contre, j’ai eu plus de mal à accepter l’humour de certaines qui m’a semblé très peu naturel à mon sens.
J’ai eu un peu peur d’entendre 10 récits à la suite et donc de finir par m’ennuyer mais l’auteur sait comment empêcher le spectateur de s’ennuyer en le stimulant… Je n’en dirai pas plus mais je m’attendais à de l’inattendu et je n’ai pas été déçue mais pas surprise non plus.
La pièce aurait sans doute été encore plus percutante pour moi si il y avait eu moins de récits mais des récits plus travaillés, plus longs. J’ai eu la sensation que c’était un peu superficiel, on a envie d’en savoir plus sur certains destins.
Les 10 jeunes femmes sont merveilleuses, elles m’ont toutes séduites en ayant l’air si naturelles.
Au théâtre de la Tempête (Cartoucherie) jusqu’au 17 Décembre 2017.
R42, culture gourmande ! 