
Un concert de heavy metal me direz vous, c’est juste du gros son gras et des cheveux longs qui headbanguent. Erreur fatale !
Il y a aussi une mise en scène qui pour certains groupes est aussi millimétrée qu’une pièce de théâtre et spectaculaire avec des effets spéciaux de cinéma. Iron Maiden entre dans cette catégorie où le spectacle est précis comme un coucou suisse !
Il faut dire que le groupe anglais est bien rodé, des années d’expérience feront toujours la différence !
Bruce Dickinson nous annonce dans un français impeccable que Paris c’est la seconde maison du groupe et qu’ils ont joué beaucoup plus souvent dans la capitale française qu’à New York ou au Japon déclenchant l’ovation des fans français.
Le groupe démarre par quelques titres tirés de son dernier album Senjutsu et notamment par le titre éponyme où un guerrier samouraï vient chercher des noises aux musiciens. Suivent Stratego et The Writting on the Wall entre autres.
Dans un second temps, nous sommes confrontés à un décor qui fait penser à des vitraux d’église mais qu’on se rassure Satan n’est jamais très loin et nous revoilà en enfer pour la fin du show ! Evidemment, nous retrouvons Eddie la mascotte du groupe qui se bat au sabre contre le chanteur, un Spitfire de la seconde guerre mondiale, un diable méchamment cornu, des lance flammes et des explosions de lumière et des ambiances différentes.

Niveau set list : que du bon de ‘Aces high’ à ‘Run to the hills’ au final en passant par ‘Number of the beast’ et ‘Fear of the dark’ et avec une surprise ‘Flight of Icarus’ qui n’avait pas été joué depuis 1986.
Les 6 membres du groupe sont fidèles à eux même : Steve Harris mitraille le public avec sa basse, les trois guitaristes jouent chacun leur tour les solos avec justesse et Niko Mc Brain tape comme un furieux sur ses futs avant de distribuer ses baguettes à la fin du concert. Up the irons !!!
Il faut noter aussi une première partie assurée par Airbourne qui a séduit le public aussi.
