Théâtre

Les Passagers de l’aube

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Dans cette pièce de Violaine Arsac, nous suivons à la fois une intrigue amoureuse, scientifique et une quête spirituelle.

Noé, brillant interne de dernière année en neurochirurgie et amoureux d’Alix, va voir son avenir tout tracé se briser. Lors de la rédaction de sa thèse, une polémique scientifique va faire voler en éclats ses repères. Sa vie va basculer…

Ce qui m’a interpellé et fait venir voir ‘les passagers de l’aube’, c’est que ce soit une fiction basée sur des faits scientifiques réels. Renseignements pris sur les thèmes scientifiques abordés, il se trouve que j’ai de bonnes bases pour appréhender le sujet et pouvoir juger le sujet. Mais je vous rassure, pas besoin d’avoir ces connaissances pour apprécier la pièce car tout est très bien expliqué.

Sur la scène du théâtre 13/ Jardin, de multiples lieux où se déroule l’histoire sont bien reconnaissables grâce aux lumières de Stéphane Baquet et au décor modulable de Caroline Mexme, j’aurais néanmoins aimé un peu plus de lumière sur certaines scènes qui m’ont semblées très sombres : on ne distinguait pas assez à mon gout le visage des comédiens. La mise en scène fluide et millimétrée de Violaine Arsac permet d’enchainer les scènes à un rythme soutenu ce qui évite que l’histoire ne se traine, d’autant que la première partie est nécessaire à la mise en place de l’intrigue est un peu moins intéressante que la suite. Ensuite la polémique scientifique démarre, la controverse fait rage dans l’hôpital et chacun choisit son camp. J’avoue je me régale des arguments et contre arguments qui explosent sous mes yeux. J’ai effectivement reconnu des connaissances que j’ai apprises. Il fallait bien trouver une fin après cette ‘guerre’ et je ne jette pas la pierre à l’autrice d’avoir choisi la quête de la spiritualité mais c’était prévisible à mon sens. Je n’ai pas été surprise du basculement opéré.

Les quatre comédiens, dont deux qui cumulent 7 rôles, sont très impressionnants de dynamisme car ils enchaînent tambour battant les scènes et il faut une sacrée mémoire avec tous les déplacements et les changements de costumes/décors. Mention spéciale pour Nicolas Taffin change de style/ voix/ attitude avec la facilité d’un caméléon au point que lors d’un changement de rôle, je ne l’ai pas reconnu et me suis demandé s’il s’agissait d’un cinquième comédien. Ses trois autres camarades ne déméritent pas non plus : Grégory Corre, Mathilde Moulinat et Florence Coste sont à suivre.

Ce qui est sûr c’est que la physique quantique a révolutionné l’approche de la physique classique et qu’elle va continuer à bouleverser la communauté scientifique dans tous les domaines. Attendons-nous à nouvelles découvertes !

Au théâtre 13/ Jardin jusqu’au 9 février 2020.

 

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