Théâtre

La valse d’Icare

z034

 

Quand j’ai réservé une place pour la valse d’Icare, je n’ai pas percuté sur le nom de Nicolas Devort et pourtant, j’aurai du… C’est en le voyant apparaitre sur la scène du Paradis du Lucernaire que je l’ai reconnu : Nicolas Devort, c’était l’excellent ‘Dans la peau de Cyrano’ la saison passée ! Il récidive cette année avec la valse d’Icare en tant qu’auteur et comédien seul en scène.

Ici, nous sommes avec un père de famille qui se retrouve totalement largué, à veiller au chevet de son fils dans le coma et qu’il connait si peu : devenu (trop) rapidement célèbre en tant que chanteur, la chute n’en a été que plus rude… Les spots des plateaux télé et les boules à facettes des salles de concert ont brulé ses ailes…Il se raconte au cours de cette veille via des flash backs tout ce qui a constitué sa vie : bonheurs et malheurs mais aussi non-dits et blessures.

z035

Photo Xavier Cantat

La qualité principale de Nicolas Devort c’est de pouvoir enchainer avec une facilité déconcertante les rôles des multiples personnages qu’il incarne avec brio pendant cette pièce. Sa seule compagne pour cette histoire est une guitare qu’il taquine. Il chante aussi et c’est agréable.

La mise en scène de Stéphanie Marino contribue à la fluidité de l’ensemble, c’est vraiment très sympathique de suivre les aventures du personnage naviguant entre les chansons et les monologues. Le ton est parfois tendre, parfois grave mais c’est toujours avec plaisir qu’on suit l’histoire et l’émotion suit son chemin.

Une pause poétique.

Au Lucernaire jusqu’au 26 Janvier 2020

z036

Photo Xavier Cantat

 

 

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s