Théâtre

La promesse de l’aube

LA PROMESSE DE L'AUBE (Stephane Freiss) 2019

Copyright Pascal Victor 

 

 

Lecture par Stéphane Freiss d’extraits du roman éponyme de Romain Gary

Un étudiant, un aviateur, un consul, Romain Gary est tout à la fois, dans ce livre et cette lecture passionnante nous découvrons l’amour inaltérable et infini que sa mère porte pour lui.

Depuis son enfance, à son arrivée à Nice où sa mère se démène seule pour qu’il puisse avoir son repas. Les années terribles arrivent et il intègre l’école de l’air de Salon-de-provence, il découvre sa mère très souffrante mais il doit retourner dans sa division. Dès que la guerre commence, il intègre l’aviation de la France Libre, il attaque, bombarde les positions nazies et défend les siennes. Il survit à deux crashs mais plus que tout se sont les innombrables lettres que sa mère lui envoie, plus de deux cents qui permettent qu’il garde l’espoir, l’envie de continuer. Il arrive jusqu’au bout de cette guerre et libère la France.

Par la suite, il continuera sa vie en tant que diplomate en Bulgarie, Suisse et deviendra Consul général de France à Los Angeles.

Stéphane Freiss nous offre une lecture claire et incarnée,

Devant nous, sur la scène, deux fauteuils, un libre, on peut aisément imaginer Romain Gary ou sa mère aux cotés de Stéphane Freiss, comme pour s’assurer que la lecture se passe bien, leur bienveillance est présente.

Un cadre intimiste est posé dès le début de la lecture, seul ou presque, avant qu’il ne commence sa lecture son chien arrive, il ne manque que le feu de bois et on a l’impression d’être chez un de nos aïeux qui nous raconte l’histoire qu’on connait tous, qui nous ressemble tous mais qu’on prend plaisir fou à écouter chaque fois.

Ce cadre familial est renforcé par le texte-lui même qui avec cette lecture à la première personne permet d’avoir presque Romain Gary devant nous.

Stéphane Freiss se dit « le plus grand traître de Gary » car évidemment dans une lecture, il faut faire des choix, des coupes… Au contraire, je pense qu’il ne fait que le sublimer : nous faire connaître ces moments d’humour, d’amour, de joie est assurément un bel hommage qu’on peut faire à Romain Gary !

 

Une chronique de Romain BA.

Au théâtre de l’Atelier jusqu’au 15 novembre 2019

http://www.theatre-atelier.com/la-promesse-de-l-aube-lo2811.html

 

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s