Théâtre

7 ans de réflexion

z12

 

Richard a chaud, la soirée est étouffante lors de cette soirée d’été à Manhattan alors que sa femme et son fils sont partis passer les vacances dans le Maine. Il écoute une émission de radio sur Aristote. Richard manque de se prendre un pot de fleur en fonte sur la tête. Le pot a transpercé la chaise sur laquelle il était installé quelques instants auparavant. Cet accident aurait pu tuer Richard mais le coupable…est la jeune et jolie voisine célibataire qui est à l’origine de cette chute. Nous sommes dans les années 50, il est rare qu’une jeune femme soit émancipée et vive seule comme notre belle héroïne… Que va-t-il se passer ?

‘7 ans de réflexion’ est à l’origine une pièce de théâtre créé en 1952. Le réalisateur Billy Wilder l’a transformé en un film mondialement connu en 1956, réunissant l’inoubliable Marylin Monroe et Tom Ewell.

C’est Gérald Sibleyras qui a proposé l’adaptation à laquelle nous assistons : elle est sympathique et adresse quelques clins d’œil à version cinématographique de Billy Wilder.

Stéphane Hillel, lui, met en scène efficacement les différents intervenants autour du personnage central Richard dans un décor agréable. Un procédé astucieux que je vous laisse découvrir nous permet de savoir quand Richard ‘rêve’.

On dit souvent que dans une relation amoureuse, il y a un cap à passer tous les 7 ans. Richard, quadragénaire encore dynamique, campé par un sémillant Guillaume De Tonquédec en pleine forme, va donc se retrouver face un cas de conscience en rencontrant sa voisine jouée par une magnifique Alice Dufour pleine de pep’s (déjà appréciée cette année dans le Canard à l’orange), va-t-il rompre son engagement de fidélité envers sa femme ? L’histoire nous parait désuète et un peu dépassée mais elle garde néanmoins un charme indéniable si vous avez vu le film.

Et il y a Aristote ! Non ce n’est le nom d’un animal de compagnie, c’est bien du philosophe grec dont je parle, il est joué avec talent par François Bureloup, ses interventions sont dignes de celles de Jiminy Cricket, c’est la voix de la conscience de Richard qui apparait à travers un miroir. J’ai beaucoup apprécié ses interventions.

Au théâtre des Bouffes Parisiens jusqu’au 22 Décembre 2019

https://www.bouffesparisiens.com/fr_FR/theatre/7-ans-de-reflexion

 

z4

© Photo Céline Nieszawer

 

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s