Le Palais de la Porte Dorée propose une exposition sur l’évolution de Paris et Londres de 1962 à 1989 : des capitales d’empire devenues des métropoles internationales multiculturelles où la diversité ethnique des migrants fait partie intégrante de leur identité.
L’axe d’approche, c’est la musique et les nombreux styles issus du brassage des différents flux migratoires. C’est un chouette melting pot de musiques mais pas seulement car politique et revendications ne sont jamais très loin.
Le parcours proposé est chronologique, démarrant au début des années soixante et il s’étale sur trois décennies. Les liens qui unissent musiques, migrations et luttes anti-racistes sont denses et y sont explorés avec de nombreux supports : objets, articles d’époque, documents sonores….
Au travers du ska, du rock, du reggae, du punk, du raï, du rap ou de l’afrobeat, nous découvrons des contextes, certes très différents pour Paris et Londres, et des revendications fort similaires surtout dans la lutte contre le racisme. La musique contribue à la diffusion d’idées qui font évoluer les mentalités.
Il y a des cartels explicatifs sur les mouvements comme Rock against Racism ou le carnaval de Notting Hill qui m’ont vraiment intéressée car je ne les connaissais que de nom.
Au palais de la Porte Dorée jusqu’au 5 Janvier 2020