Théâtre

Parce que je le veux bien

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Beaucoup d’encre a coulé sur l’affaire Bettencourt mais ce qui a retenu mon attention pour cette pièce, c’est que nous nous plaçons du point de vue de la milliardaire et que le texte a été écrit par un ancien journaliste de l’AFP, Bernard Besserglik, qui suivait l’affaire qui a défrayé la chronique entre 2007 et 2017.

Liliane Bettencourt, femme la plus riche du monde, héritière du groupe L’Oréal grâce à son père Eugène Schueller, épouse d’un politicien qu’elle n’aime pas plus que celà, mère de Françoise qu’elle élèvera tout en dirigeant son entreprise, est une femme seule…

Un éclat de chaleur et d’amitié vient s’immiscer dans sa vie en la personne du photographe François-Marie Banier, ‘un quart de siècle plus jeune’ qu’elle comme elle le souligne plusieurs fois. Cette amitié sera ‘attaquée’ par sa fille Françoise et c’est là tout l’enjeu de l’entretien auquel nous assistons. entretien certes, mais il n’y a que Christiane Corthay sur scène qui répond à des questions que nous n’entendons pas mais que nous devinons aisément.

Sur scène, Christiane Corthay nous propose une Liliane Bettencourt à la fois determinée et fragile, un savant équilibre féminin. Elle suscite l’intérêt et déchaine les passions. Elle dit les choses avec une simplicité qui fait du bien, prenant plaisir à distiller les piques ironiques que l’auteur a mis dans son texte. J’ai beaucoup aimé ce jeu.

L’histoire de cette femme est vraiment intéressante, il n’y a pas de jugement, juste des faits.

A la Manufacture des Abbesses jusqu’au 13 janvier 2019, puis jusqu’au 23 Juin 2019 au Stusio Hebertot.

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