Quand j’ai lu le résumé des Crapauds fous, ce qui m’a motivée pour aller voir la pièce, c’est l’aspect historique, je ne connaissais pas cette histoire vraie de la Seconde Guerre Mondiale. La classification proposée pour cette pièce colle parfaitement, c’est bien une comédie d’aventure et très sympathique en prime !
De nos jours, une jeune femme arrive à New York pour rencontrer Stanislaw, afin qu’elle lui parle de sa jeunesse en compagnie de son grand père Eugène durant la guerre. Stanislaw devient alors le narrateur qui raconte les évènements qui se déroulent sous nos yeux. 1940, Stanislaw et Eugène, médecins dans un village polonais, ne veulent pas qu’un ami soit envoyé vers les sinistres camps de travail. C’est en cherchant comment éviter une mort certaine à leur ami qu’ils trouvent une solution qu’ils vont ensuite appliquer à plus grande échelle pour sauver de nombreuses personnes.
Comme l’histoire est racontée par Stanislaw âgé selon ses souvenirs, il y a de la fantaisie et de l’humour, ajoutés par le vieux monsieur, qui permettent de traiter cette histoire avec des pointes de légereté bienvenues au milieu des évènements dramatiques de cette guerre. Dans cette pièce, il y a une vingtaine de personnages mais ils sont neuf seulement sur scène et tous sont excellents mais chapeau bas pour Charlie Fargallia et Gaël Cottat qui emmènent le reste de la troupe dans leur folie salvatrice. Il y a aussi un petit clin d’oeil à Papy de la résistance très réussi.
Les changements de décor sont ingénieux et plutôt fluide. La scénographie d’Hélie Chomiac et la mise en scène de Melody Mourey sont très réussies.
Je recommande la sortie !