« Bond, my name is Bond… »
Combien de fois ai-je entendu cette phrase de présentation de l’agent 007 ? Je ne compte plus car j’ai vu tous les films de nombreuses fois, j’en connais même certains passages par cœur… (« seul le double six gagne » … d’où vient cette réplique ?).
Vous l’aurez compris, j’avais de grandes attentes pour cette exposition et c’est donc avec un plaisir non feint que j’ai parcouru les allées. D’abord une première fois, il y a quelques années à Londres et maintenant à la Grande halle de la Villette. L’expo s’est enrichie entre mes deux visites d’objets issus des films tournés entre temps.
Que trouve t’on lors d’une expo dédiée à un espion issu des livres d’Ian Flemming ? Tout simplement plus de 500 objets originaux permettant de se plonger dans l’univers du plus connu des espions.
Il y a donc des salles à thématique soit sur un film précis (une salle sur « Spectre » avec des éléments de décors et les magnifiques costumes du « Dia de Muertos ») ou sur une activité que l’on retrouve couramment dans les nombreuses aventures de l’agent secret comme le casino (les costumes sont superbes), la montagne et les sports de glisse où 007 excelle évidement (dont l’étui de violoncelle transformé en luge improvisée pour échapper à des tueurs, je parle de quel film ?) et puis des salles dédiées aux méchants : Blofeld, Scaramanga, Requin… ornées de superbes portraits et d’accessoires et de costumes des films et puis une salle avec les gadgets de Q car que serait James Bond sans ses gadgets ? Quelques objets mythiques aussi ont une place particulière : entre autre le maillot de bain d’Ursula Andress de James Bond contre Dr No. Enfin, il y a aussi des voitures, dont l’emblématique Aston Martin DB5 couleur argent de 1964 de Golden eye.
Il ne me manquait que Daniel Craig pour défaillir de bonheur.
Néanmoins, il y a un point proprement scandaleux, c’est le prix à payer pour visiter cette expo : 22 euros. C’est bien dommage de proposer un prix si élevé.