Classique

Electre/Oreste

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photographie de répétition © Jan Versweyveld

 

Plongeons au cœur de la Grèce Antique et de son ambiance tragique pour retrouver l’histoire d’Electre et Oreste, les enfants d’Agamemnon. Lors du retour de celui-ci de la guerre de Troie, sa femme Clytemnestre et Egisthe son amant le tue. Les enfants de ce premier lit sont soit exilés pour Oreste, soit cantonnée dans une cahute et vit rudement pour Electre. Aussi quand Oreste revient d’exil au bout de 7 ans et qu’il retrouve sa sœur, l’envie de vengeance est grande…

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la salle Richelieu et de l’impatience aussi à retrouver Ivo Van Hove.

Je ne fus pas déçue ! Je craignais que l’histoire ne soit un peu déjà connue et donc risquer de m’ennuyer mais non car la tragédie prend des chemins auxquels je ne m’attendais pas et c’est en étant totalement accrochée par l’intrigue que la pièce se termine.

Au premier regard, j’ai d’abord été surprise par le décor : de la terre humide, voir carrément boueuse, avec une maison toute simple posée dessus puis au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire, assez bluffée par ce qu’Ivo Van Hove en a fait : ce qui était d’abord une masure dans un paysage rural est devenu un palais sans rien modifier. Tout ce qui est important passe par cette maison.

Des deux côtés de la maison, en retrait sur le plateau, se tenaient d’immenses percussions et des gongs immenses. L’ambiance sonore forte et intense  est particulièrement importante dans Electre/Oreste et je dois dire que je l’ai vraiment apprécié. Cette musique composée par Eric Sleichim et joué par le trio Xenakis compte pour beaucoup pour nous immerger dans la tragédie. Personnellement, c’est un élément qui m’a beaucoup plu.

Les comédiens du Français sont parfaits et j’ai particulièrement apprécié Suliane Brahim qui est une Electre sans concession, Gaël Kamilindi un Apollon dans tous les sens du terme et Didier Sandre est un Tyndare impérial.

Ce serait dommage de rater cette tragédie.

Comédie Française, salle Richelieu jusqu’au 3 Juillet 2019.

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photographie de répétition © Jan Versweyveld

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