Yann Verbrurgh nous propose un tour du monde un peu particulier : au travers de scènes se déroulant tout autour du monde, nous découvrons les différents visages de l’homophobie avec comme fil rouge l’évolution de Benjamin victime d’une agression violente près de Rouen et comment il va tenter de s’en sortir.
Russie, Corée du Nord, Iran, Ouganda, Brésil…mais aussi Bayonne en France : à chaque fois, nous vivons une scène marquante. Je ne saurais départager au niveau horreur celle qui m’a le plus marqué entre le prosélytisme religieux pour la loi antihomosexuel en Ouganda, la redéfinition du mot Amour en Corée du Nord ou les statistiques d’homicides sur les gays au Brésil. Car même si on sait, si les médias parlent des persécutions en Russie, des pendaisons en Iran, voir ce genre de scène est vraiment marquant.
Quasiment toutes les scènes ont fait mouche.
La partie que j’ai moins apprécié, sont les intermèdes chantés, je trouve qu’ils n’apportent pas grand chose mais il y en a peu.
Eugen Jebeleanu propose une mise en scène simple et percutante. Il faut noter une scénographie particulièrement saisissante lors de la première scène en Iran.
C’est un tour du monde nécessaire.