Pour les 30 ans d’un album fabuleux, U2 s’est lancé dans une tournée mondiale de concerts pour célébrer cet anniversaire. Pour commencer, un petit constat : U2 aurait du se faire sponsoriser par Radio Nostalgie et non RTL2 tant la nostalgie va prendre de la place au cours de la soirée…
Ainsi mardi 25 Juillet, le Stade de France complet depuis des mois, a pu redécouvrir le mythique ‘The Joshua Tree’, le cinquième album du groupe de rock irlandais, enregistré aux USA. Une nouvelle réédition mondiale de cet album sort au même moment sous différentes formes (Marketing quand tu nous tiens… Il y a moyen de dépenser une petite fortune pour soigner sa nostalgie).
La fête commence avec la première partie : nous avons sur scène Noel Gallagher, ex guitariste du groupe Oasis, assure la première partie avec les High Flying Birds, son nouveau groupe et là aussi on a le droit à une séquence nostalgie : nous sommes servis par les plus grands classiques de l’époque Oasis : Wonderwall, Champagne Supernova et sans oublier la chanson devenue hymne depuis l’attaque de Manchester : Don’t Look Back in Anger. Après un set d’une heure bien pop à souhait, Noel Gallagher quitte la scène sous l’ovation du public.
Les U2 débarquent enfin sur scène en commençant directement avec un hit que j’apprécie particulièrement : Sunday Bloody Sunday. Ça démarre très fort ! Après avoir salué son public en français, le groupe enchaîne avec ses plus grands tubes : Pride, Where The Streets Have No Name, New Year’s Day,… L’ambiance est énorme au SDF même si le son dans les gradins n’est pas toujours fameux (mais c’est la faute du béton qui vibre de partout, pas des musiciens). Vous reprendrez bien un petit peu de nostalgie ? Voilà un hommage à David Bowie et la reprise totalement maitrisée de la chanson ‘Heroes’.
Le fond marron derrière les musiciens est un écran géant qui affiche des mots forts : ‘Truth’, ‘Wake up’ et des clips : un peu décevant à mon gout.
Un concert de U2 sans engagement n’est pas un concert de U2 et là on a été aussi servi : écologie, lutte contre la pauvreté, accueil de réfugiés et conditions des femmes avec une invitée surprise : Patti Smith pour l’émouvante chanson ‘Mothers of the Disappeared’.
Au final un sacré beau concert niveau set list et beaucoup de nostalgie…