Expo

Expo Goldorak XperienZ

Photo Valérie R42

La Maison de la culture du Japon surfe sur la nostalgie des enfants des années 70/80 en proposant une exposition sur Goldorak (UFO Robot Grendizer, en VO). Car ceux qui n’ont pas connu Goldorak ne seront guère sensibles à cette exposition, il faut l’adorer pour se replonger volontairement dans son enfance mais la nostalgie fait toujours recette !

Les petits français qui regardaient la télévision en ce début de grandes vacances scolaires, le 3 juillet 1978 précisément, ont de suite eu un coup de foudre pour ce robot géant et son pilote. La sortie pendant l’été 1978 n’a pourtant rien d’anodin puisque c’est un choix délibéré de la directrice des programmes jeunesse d’Antenne 2 (l’ancêtre de France 2) qui trouvait cette série, acquise avant sa nomination, trop violente et qui espérait la faire passer discrètement pendant les vacances. Mais le succès est là ! La chaine, croulant sous les courriers des fans, est bien obligée de poursuivre l’aventure à la rentrée. Goldorak cartonne en terme d’audience dans Récré A2 (puis le Club Dorothée) alors même que les critiques presse sont assassines : trop violent, mal dessiné, histoire absurde,… Certains vont même jusqu’à accuser le Japon d’avoir occidentalisé les traits des héros de la série pour mieux nous envahir… C’est un choc générationnel !

Choc culturel aussi, car cette série marque l’ouverture vers la pop culture nippone et la découverte des autres animés japonais qui vont déferler sur nos écrans à partir de ce moment là. Goldorak ouvre ainsi ce qu’on appellera plus tard le ‘phénomène manga’.

Créé quelques années plus tôt par Go Nagai, le célèbre Mangaka, avec l’aide de la société de production Toei Animation, Goldorak révolutionne le PAF du jeune public français.

Photo Valérie r42

Cette exposition, c’est l’occasion de se replonger dans la série à travers ses différents univers : le camp de la Lune noire, le centre du professeur Procyon, le ranch du Bouleau blanc,… Mais surtout de savoir comment s’est créé la série au Japon et de découvrir les thèmes et les références qui ont été utilisés tout au long de la série (le code du Bushido, les valeurs des samouraïs mais aussi préserver la planète, la peur du nucléaire,…) au travers de petits cartels bien trop succincts.

Qui dit héros de l’audiovisuel, dit merchandising associé : on découvrira donc foultitude d’objets emblématiques tels que jouets et disques des années 1970 et 1980 à l’effigie des héros mais aussi des méchants. Après avoir revu tous ces gadgets, on s’attend à trouver une boutique bien achalandée en objets de la série mais que nenni, à part juste quelques posters de l’exposition. La frustration des nostalgiques est intense !

Point positif : l’entrée est à 5 euros ce qui comparé aux autres expositions ludiques du moment est plus abordable.

Points négatifs : toute petite exposition, peu de détails ou anecdotes, 30/45 minutes suffisent, il n’y a aucune vidéo et le coté immersif, annoncé dans les publicités est totalement absent.

En fin de parcours, nous découvrons l’impact de Goldorak sur quelques artistes contemporains qui ont été élevés en regardant le Club Dorothée.

Photo Valérie R42

A la Maison de la Culture du Japon jusqu’au 30 Octobre 2021.
https://www.mcjp.fr/


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