Pièce contemporaine

Marie-Antoinette

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C’est une bien jolie évocation de la reine la plus célèbre de notre Histoire de France qui est proposée au Poche en cette rentrée théâtrale.

Nous découvrons l’histoire ce celle qui fut la dernière reine de l’Ancien Régime : de l’organisation de son mariage en 1770 avec Louis XVI à son procès en 1793. Le travail d’historien de Stephan Zweig est fabuleux, l’ouvrage est riche mais la pièce se concentre sur les sentiments de l’auteur et sur sa façon de nous conter cette vie riche en évènements et qui s’inscrit dans la grande Histoire. Stefan Zweig l’a décrit comme une femme moyenne, une femme somme toute ordinaire qui aurait vécu sa vie de Reine tout à fait normalement si la Révolution ne l’avait pas happé dans son tourbillon sanglant.

Dans la salle basse du Poche, installée en mode Cabaret, il n’y a ni robe au corset serré, ni perruque poudrée à la mode de l’époque et encore moins de décor digne de l’Ancien Régime mais deux comédiens qui interagissent ensemble dans un ballet parfaitement réglé : ce sont les mots de Zweig qui importent.

Marion Bierry, qui adapte le texte et signe aussi la mise en scène chorégraphiée, et Thomas Cousseau, nous racontent donc les épisodes de cette femme dans l’ordre chronologique mettant en lumière tour à tour les erreurs et les actions de grâce de la Reine : tout n’est pas noir ou blanc mais tout est en nuances grisées.

Les deux comédiens ont des voix particulièrement belles, totalement adaptées pour cette évocation. Leurs prises de paroles sont claires et précises. On se laisse emmener dans l’Histoire comme dans une balade agréable au son de ces jolies voix.

Vive la reine !

Au Poche jusqu’au 10 Novembre 2019.

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