Théâtre

Casanova, le pardon

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Un soir de l’hiver 1770, à Dresde, le célèbre Giacomo Casanova, déjà âgé de 45 ans, rend visite à sa mère la comédienne à la réputation sulfureuse Zanetta Farussi, elle-même âgée de 65 ans. Ce n’est pas elle qui l’a élevé mais la grand-mère de celui-ci, il en conçu une certaine amertume. La rencontre de ces deux-là ne peut que provoquer des étincelles et donner lieu à quelques règlements de compte.

Cette rencontre imaginée par Christian Rome entre la mère et le fils est le prétexte à un choc entre deux personnalités fortes. Casanova est connu pour ses frasques et pas seulement amoureuses. Zanetta moins connue du public était une comédienne qui a joué dans de nombreux théâtres européens et connue pour sa beauté.

Pour incarner Zanetta, le choix de Marie-Christine Adam est un choix pertinent. J’apprécie cette comédienne et c’est d’ailleurs son nom qui m’a décidé à venir voir cette pièce au Lucernaire. Par moment, elle s’enflamme quand Zanetta évoque son passé et semble ne pas jouer le texte mais le vivre. La robe rouge qu’elle porte lui confère grâce et une belle allure qui lui sied parfaitement. Face à elle, Alain Sportiello a fort à faire pour nous proposer un Casanova qui nous fasse rêver. N’a pas la prestance du célèbre séducteur, qui veut.

J’ai apprécié l’ambiance feutrée par les lumières de Jacques Rouveyrollis et les décors de Noémie Rocher mais l’histoire est sans surprise, on s’attend à la confrontation, on pressent quel drame se noue et l’intrigue est un peu faible à mon gout ce qui amoindrit l’intérêt pour l’histoire.

Au Lucernaire du mardi au samedi à 19h, dimanche à 16h jusqu’au 11 Aout 2019.

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