Pièce contemporaine

Le cas Eduard Einstein

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1932, Zurich, Suisse : Eduard Einstein, le fils du célèbre physicien, doit être interné à l’hôpital psychiatrique. Il souffre de schizophrénie. Albert, son père, vient de Berlin pour le voir une dernière fois avant de s’exiler pour les Etas Unis. Nous assistons au drame intime du génie scientifique sur fond de grande Histoire.

Laurent Seksik nous fait découvrir l’histoire méconnue de ce fils et de ses relations complexes avec son père. Relations, où l’attitude en retrait du père, trouve son explication à la fin de la pièce.

Le plateau est séparé en deux parties pour nous faire partager en alternance les différentes étapes de la vie d’Albert côté cours et celle d’Eduard côté jardin. La mise en scène de Stéphanie Fagadau permet de voir ces deux histoires en parallèle, j’ai apprécié ce dispositif car il est utilisé avec intelligence, la pièce reste fluide, il n’y a pas de cassure quand on passe d’un univers à l’autre. Le déroulé de l’histoire peut sembler lent mais je trouve que ça permet de poser l’ambiance  et de mieux appréhender l’évolution d’Eduard.

Les comédiens sont tous très bons mais on va s’attarder sur les deux têtes d’affiche :

Michel Jonasz est bluffant en Albert Einstein, très posé mais pourtant prêt à militer pour les droits humains et dont on sent le déchirement et la douleur liée à Eduard. C’est un vrai plaisir de le voir.

Hugo Becker, que je connaissais peu, est fantastique. Il est un Eduard très convaincant et particulièrement touchant dans sa folie, c’est une vraie révélation pour moi : comédien à suivre.

Au final, j’ai découvert une histoire touchante, je recommande la soirée !

Jusqu’au 4 Mai 2019 à la Comédie des Champs Elysées.

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