Un peu déçue, d’une part parce cette pièce ne dure qu’une heure et je’n’avais pas eu cet élément, et puis par ces dialogues mâtinés d’absurde, qui nous font rire au sujet de cette terrible maladie qui fait plus mal aux proches qu’au patient.
Il y a aussi des passages difficiles et c’est bien le style tragico-comique de Jean Claude Grumberg qui est à l’œuvre. Catherine Hiegel incarne une dame atteinte d’Alzheimer avec une justesse (j’ai entendu les même mots prononcés par ma grand mère quand cette maladie avait détruit son cerveau) et une sobriété étonnante de réalisme.
Son fils, joué par Bruno Putzulu (qui a toujours une voix affreusement geignarde et qui est particulièrement exagérée avec ce rôle), est un fils patient comme un père pourrait l’être avec son enfant. Philipe Fretun est un directeur dépassé par les évènements qui est tout à fait crédible.
C’est à voir car les attitudes de la maladie sont extrêmement bien restituées.